Le coût du chauffage que nous payons est le résultat de toutes les dépenses d’énergie qui nous sont facturées ; il comprend donc la combustion proprement dite (chaufferie au gaz), l’électricité utilisée pour les pompes et la sous-station, la maintenance et les réparations du circuit.
Ce coût varie bien sûr d’un hiver à l’autre –c’est un facteur sur lequel nous ne pouvons rien-, mais il dépend beaucoup de l’isolation des appartements, de la température visée (21°C à Exelmans), et des systèmes de régulation mis en place.
Nous avons beaucoup investi ces dernières années sur la régulation : changement de pompes, de vannes,… et nombre de copropriétaires ont changé leurs fenêtres, ce qui améliore sensiblement l’isolation.
Ceci a eu pour conséquence une diminution sensible du coût au mètre carré.
(il faut préciser qu’en 2008 un changement de contrat avec Vélidis, allié à une baisse du prix du gaz industriel, a permis une diminution importante du coût de la combustion)
La consommation annuelle de la résidence en kWh/m²:
C’est ce paramètre qui est mesuré dans le Diagnostic de Performance Energétique. Le DPE s’accompagne d’étiquettes qui classent les logements en fonction de leur performance énergétique, exprimée en kWh/m2.an : c’est l’étiquette énergie. L’échelle est cotée de A, pour les logements les plus sobres, à G, pour les plus énergétivores.
La moyenne du parc immobilier français se situe autour de 240 kWh/m2.an (classe E) . Avec le chiffre de 111, nous sommes en catégorie C (vert).
Degrés Jours Unifiés
Nous suivons de près un autre facteur : les DJU. Ce paramètre permet de distinguer ce qui est dû à la rigueur de l’hiver et ce qui est dû à l’évolution de la consommation, toutes choses égales par ailleurs. Le DJU sert dans les calculs prévisionnels de consommation des bâtiments, ainsi qu’aux comparaisons des coûts de chauffage d’une saison à l’autre.
Le rapport entre la consommation en MWH et les DJU donne une bonne indication de notre performance énergétique, ce qui se retrouve bien sûr dans les prix évoqués ci-dessus. Ce coefficient a évolué très favorablement ces dernières années, notre objectif étant de nous maintenir en dessous de 1,20 :
Nous sommes sans doute rendu à un palier dans cette optimisation ; il sera difficile de faire mieux en l’état actuel de nos constructions. Il faut dire que nous avons été bien aidé par la renégociation du contrat par la Ville de Vélizy (le contrat en cours ne baissera plus autant dans l’avenir qu’en 2008) ; de plus, le prix du gaz est aléatoire, comme chacun sait . . .
Conclusion
Nos chiffres de coût du chauffage sont encore trop élevés, par rapport à l’objectif de l’ADEME (catégorie B : moins de 90 kWh/m2.an). Ils sont cependant bas par rapport à certaines résidences, comme à Meudon-la-Forêt : entre 11 et 24 € au m² chez eux, en 2006, quand nous sommes à moins de 10 aujourd’hui à Exelmans !
Pour plus de détails sur Meudon :
Parmi les possibilités qui nous sont offertes pour nous améliorer encore, il reste :
Source : Conseil Syndical Exelmans/Vélizy